La phytothérapie au profit de l’arthrose
Après cette vision noircie de l’arthrose et des possibilités médicales, une bonne nouvelle : de récentes recherchent montrent que la phytothérapie propose des solutions très intéressantes.
En fait, l'arthrose fait certainement partie des problèmes les plus intéressantes du point de vue de la phytothérapie.
En effet, de nombreuses personnes parviennent à faire disparaître les douleurs sans les séquelles des médicaments. Ce qui suit n’est qu’une possibilité tellement les choix en plantes sont nombreuses dans le domaine de la douleur.
Ainsi, si celles-ci ne fonctionnent pas, n’hésitez pas à revenir régulièrement sur le site de la phytothérapie, vous aurez des informations régulières sur les solutions antidouleur par les plantes.
Pour traiter les symptômes de l’arthrose, il vous faut travailler sur la douleur, l’inflammation et enfin la prévention. C’est ce que nous allons voir maintenant.
La douleur
La plante la plus connue des adeptes de la phytothérapie est l’harpagophytum.
Cette plante présente une action anti-inflammatoire et une action analgésique. C’est cette dernière qui est la plus importante dans cette plante.
Une étude de 2003 montre, pour des patients souffrant d’arthrose, une réduction de 25 à 45% de la douleur, permettant une amélioration équivalente en termes de mobilité.
Mieux, une étude comparative française, étudiant les bénéfices de l’arpagophytum face à un médicament (diacerhéine) montre une amélioration de la douleur équivalente, mais bien sûr sans les effets indésirables de ce médicament. Une autre, comparative toujours, montre que l’harpagophytum apporte les mêmes choses que le rofecoxib (molécule récente) toujours sans les effets indésirables.
L’inflammation
Lorsque la douleur disparaît, l’inflammation subsiste. C’est elle qui va détruire le cartilage (au travers certaines molécules secrétées pour la combattre).
Le gingembre plus connu pour sa possibilité aphrodisiaque, est un puissant anti-inflammatoire ayurvédique (médecine traditionnelle indienne).
Ceci est confirmé par de récentes études et les chercheurs lestiment quasiment l’égal des dernières molécules synthétiques.
Là aussi, l’absence d’effets indésirables (malgré des tests sur plus de deux ans d’utilisation en continu) est un atout précieux de cette plante. En effet, face à un groupe placebo, sur 6 semaines en double aveugle, les utilisateurs du gingembre se déplaçaient plus facilement, avec moins de douleurs et de raideurs.
La prévention ou le ralentissement de l’arthrose
Soigner la douleur et l’inflammation, c’est bien. Vous allez pouvoir vivre normalement. Mais l’épée de Damoclès est toujours au-dessus de votre tête. Il vous faut vous prémunir des risques d’arthrose voir ralentir sa progression.
C’est le rôle des acides gras essentiels que sont les omégas 3.
Outre leur rôle anti-inflammatoire, une étude de 1998 montre que face à un placebo, des patients souffrant d’arthrose avancé (en attente d’opération pour pose de prothèse) montre une forte baisse (ou une disparition) des éléments qui détruisent le cartilage dans 86% des cas (contre 26% sur le groupe placébo). Cela ne montre pas une guérison, mais un fort ralentissement voire une fin de dégradation supplémentaire.
La trilogie magique
Ainsi, pour prévenir, limiter ou stopper la propagation de l’arthrose, en faire disparaître les symptômes, l’utilisation conjointe d’harpagopythum, de gingembre et d’omégas 3 est la base du chemin que vous devez suivre.
|