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L’homéopathie et la phytothérapie se rejoignent-elles ?


La phytothérapie et l’homéopathie recherchant les mêmes effets (médecine douce), y a-t-il des points communs ou au contraire est-ce une erreur de les confondre ?


Les adeptes de la phytothérapie se tournent souvent vers l’homéopathie et inversement, comme si les 2 étaient liés, similaires ou complémentaires.

En fait, en dehors de la classification médecine douce, les relations entre homéopathie et phytothérapie sont aussi proches que le chirurgien esthétique et le cancérologue : ils ont un diplôme utilisant un même mot, mais n’exerce absolument pas le même métier même si l’objectif santé est présent chez les deux.
Phytothérapie et Homéopathie
Ainsi, nous allons découvrir ce qu’est l’homéopathie et la phytothérapie et la conclusion viendra d’elle-même.

L’homéopathie


Elle part d’un principe énoncé en 1796 par Hahnemann selon lequel une substance qui peut provoquer des manifestations peut, à dose infinitésimale, faire disparaître des manifestations analogues. En gros, on donne des doses très très faibles des substances pathogènes et on en attend une réaction de défense de l’organisme.

Le problème est que +200 ans après l’énoncé de ce principe, aucune étude n’a permis de dire qu’une substance diluée à l’infini conserve un pouvoir thérapeutique. Nous sommes là dans le cadre de la croyance (l’effet placebo est une solution, mais pas une certitude). Et au final, la France est le seul pays (virtuellement) à avoir des médecins homéopathes.

De l’homéopathie en découle l’oligothérapie. A l’inverse de l’orthothérapie (supplémentation en oligo-éléments à des doses fonctionnelles ou supra-fonctionnelles), l’oligothérapie préconise des doses infinitésimales en minéraux (en France, la marque oligosol est très connue pour cela).

Le parallèle entre l’oligothérapie et l’homéopathie est très parlant. Les réactions chimiques dans le corps demandent des doses en mg, gramme ou µg de certains minéraux. Comment des doses 2000x plus faibles (au minimum) peuvent permettre une réaction biologique ? Et ces doses ne sont pas choisies au hasard : elles correspondent au seuil à partir duquel une réaction chimique peut-être constaté, c’est-à-dire que le minéral est actif. Mais actif ne signifie pas suffisant. Mettez 0,5 litres d’essence dans votre voiture. Vous la démarrez, mais elle s’éteint très rapidement.

Au final, en écoutant les homéopathes (certains), la dilution à des doses infinitésimales ne pose aucun problème puisque l’eau garde une trace de l’état initial (la mémoire de l’eau). Le problème : la mémoire de l’eau est une arnaque !

La phytothérapie


La phytothérapie est une médecine parallèle qui utilise les plantes pour se soigner ou pour prévenir un problème. A l’inverse de la médecine moderne qui extrait les composés actifs (voir les reproduits sous forme synthétique), la phytothérapie est trop ancienne pour avoir pu permettre des extraits moléculaires (à l’époque les cellules et les molécules n’étaient pas connues).

Ainsi, la phytothérapie recherche les mêmes modèles que la médecine classique, mais sans en extraire les principes actifs, réduisant les risques pour la santé (moindre effets secondaires) et les risques financiers (les plantes sont cultivées, cueillies et vendues et non pas brevetées). Aussi, si une plante ne fonctionne pas, elle n’est pas vendue, à l’inverse de la médecine traditionnelle où les coûts de recherche poussent souvent les industrielles à améliorer l’emballage pour vendre quand même et se rembourser ces frais.

L’homéopathie est-elle liée à la phytothérapie ?


En conclusion, en dehors de la classification commune « médecine douce » ou « médecine parallèle », l’homéopathie et la phytothérapie n’ont aucun lien entre elles.

L’une n’a rien démontré (homéopathie), l’autre prouve son action grâce à de nombreuses études (et une grande partie des médicaments modernes ne sont que des extraits de plantes).

L’une (homéopathie) travaille sur des doses tellement faibles qu’elles ne sont pas représentables pour le commun des mortels, l’autre travaille sur des doses classiques, celles que l’on est habitué à consommer avec les produits pharmaceutiques.

L’une apporte des éléments pathogènes de l’industrie (selon le même principe que les vaccins), l’autre apporte des éléments non pathogènes au travers les plantes.

Par contre, les utilisateurs se rejoignent souvent (et l’utilisation croisée homéopathie-phytothérapie est souvent observée) dans la recherche d’une médecine préventive et plus soft pour l’organisme (moins de contre-indications).


  

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