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La phytothérapie a-t-elle de l'avenir ?


La phytothérapie se trouve dans une période charnière depuis le vote de la loi Européenne. Il ne tient qu’aux consommateurs de faire perdurer son existence.



La phytothérapie est l’utilisation des plantes dans un but de prévention pour la santé, ainsi que d’aide à la guérison de certaines pathologies. Elle est actuellement appréciée pour son large choix dans les traitements équilibrés, sains et écologiques. Cerise sur le gâteau, elle est économiquement viable (l’usage des plantes est moins cher que les traitements chimiques).

Mais cela sera-t-il encore le cas dans quelques années ? L’économie des grandes firmes pharmaceutiques ne va-t-elle pas engloutir cette connaissance ancestrale pour imposer ses fabrications synthétiques ?

Observons cela d’un peu plus près.

Le poids de l’ignorance



Le gros problème actuel de la phytothérapie est sa confidentialité. Le monde médical, sauf exception, est formaté pour soigner et non prévenir et soulager. La formation continue de ce corps professionnel est souvent opérée par les industriels de la médecine (les laboratoires fabricant les médicaments). Autant dire que leur vision de la phytothérapie est déformée.

Ainsi, actuellement la phytothérapie est vue comme un substitut marginal à la médication synthétique. Marginal est un mot faible par rapport à la réalité.
Herboriste
Pourtant, au début des années 1990, une étude a démontré les effets des plantes sur l’eczéma en ajoutant une plante à des médicaments conventionnels. En entendons nous parler ? Non, l’approche est trop moderne (un comble) pour la convention voulant qu’il n’existe qu’une seule solution à un problème précis.

Ainsi, seule l’implication des malades peut rapidement faire bouger les lignes : vous pouvez demander un traitement à votre médecin, lui permettant de se renseigner et d’apprendre cette solution qu’il pourra proposer à ses autres patients.

Le législatif va contre la phytothérapie



Voyant que la phytothérapie prenait de l’ampleur, le lobby pharmaceutique a pu faire passer une loi Européenne contre la phytothérapie en 2011. Pour faire simple, les coûts de certifications ne sont plus à la portée que des grands industriels. Encore faut-il avoir confiance en eux. Les entreprises pharmaceutiques parlent de grande victoire ; les consommateurs parlent de régression pour la santé, d’objectifs purement économiques et monopolistiques.

Ainsi, à cause du développement de plus en plus fort de cette solution de médication, la législation a imposé un mode de fonctionnement purement commercial (sous l’excuse de la sécurité sanitaire) au fonctionnement de la phytothérapie.

Les solutions



Depuis cette loi, les gouvernements favorisent les grandes entreprises proposant des solutions chimiques aux problèmes de santé (rentabilité financière immédiate), rendant l’image de la phytothérapie plutôt terne et ralentissant son exploitation réelle (et donc sa possible rentabilité financière).



Ainsi, l’objectif numéro 1 de la phytothérapie, en tant que thérapie naturelle, doit-être de se créer une image moderne (à l’inverse de la vision archaïque que souhaite montrer les entreprises pharmaceutiques) en produisant des études scientifiques sans possibles contradictions. C’est la seule manière d’intéresser les médecins qui sont avant tout des scientifiques. Il faut intéresser leurs intellects.

Le second objectif doit être atteint par les pouvoirs publics : il est de son ressort de modifier les conventions avec les mutuelles et la sécurité sociale (au même titre que ce qu’il a fait avec les génériques).

Ainsi, l’avenir de la phytothérapie n’est pas encore compromis, il se trouve juste à une période charnière de son existence. Les pouvoirs publics (nous) doivent imposer leurs choix. Les producteurs et industriels de la phytothérapie doivent devenir plus pertinents en produisant des preuves scientifiques incontestables. Ainsi et seulement ainsi nous arriverons à faire survivre la phytothérapie.

Comme vous pouvez le constater, la phytothérapie a un avenir. Mais ce dernier ne dépend que de nous !

L’avenir passe par les pays en voie de développement



Comme beaucoup de chose, l’avenir de la phytothérapie passe par les pays en voie de développement. En effet, selon l’OMS (l’organisation mondiale de la santé), les pays en voie de développement utilisent encore les connaissances ancestrales pour se soigner, faute de moyens financiers pour acheter les médicaments.

Ils doivent mettre en pratique la politique des grosses entreprises pharmaceutiques qui les pillent et leur rendre la monnaie de leurs pièces. En effet, cette industrie recherche l’élément actif des plantes, dépose un brevet et bloque ainsi toute utilisation possible autre que chimique. Les pays utilisant les plantes pour se prémunir des maladies doivent faire la même chose afin d’empêcher l’industrie de les bloquer. Cela leur permettra de vendre leur savoir et d’en faire bénéficier toute la planète.

Et les diplômes ?



Depuis l’abrogation du diplôme d’herboristerie en France par Pétain (1941), le nombre d’herboriste a dramatiquement chuté à quelques dizaines (plusieurs milliers en Allemagne et en Italie). La remise en place d’une formation permettra là encore d’améliorer l’image de cette activité qu’est la phytothérapie. Comment ? Tout simplement en unifiant les savoirs, les codifiant et les validant (toujours les études scientifiques nécessaires). De là l’information pourra passer de manière ordonnée, cartésienne et au final elle pourra être mieux perçue.


  

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