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Canneberge


La canneberge, plante aux baies rouges acidulées riche en antioxydants, est connue pour être LE traitement préventif des infections urinaires récidivantes.


En phytothérapie, les suppléments à base de canneberge (cranberry) sont destinés principalement à prévenir les infections urinaires récidivantes.

La Canneberge, un incontournable des infections urinaires

Ce sont les baies de canneberge qui sont utilisées en phytothérapie, grâce à leur richesse en flavonoïdes antioxydant. La canneberge, plus souvent appelée Cranberry, a la caractéristique de porter le même nom que son fruit, une petite baie rouge acidulée.

Dans la canneberge, ce sont les baies, c'est-à-dire les fruits, qui sont reconnus pour leurs vertus thérapeutiques. La baie de canneberge est un fruit riche en antioxydants. C'est donc elle qui sera utilisée. La canneberge est LA plante préventive des infections urinaires récidivantes, elle est très efficace pour cela !

Canneberge : description de la plante


La canneberge ou Vaccinium macrocarpon est une plante vivace appartenant à la famille des Ericacées, tout comme la myrtille, l’airelle et le bleuet. Elle est appelée le plus souvent par son nom anglais :Cranberry. Mais on la nomme aussi : La grande airelle rouge d’Amérique du nord, Ataca ou Atoca (au Québec) ou encore Pomme des prés.

Originaire d’Amérique du nord et du nord de l’Asie, cet arbrisseau croît dans les sols acides (PH d’environ 4,5) et dans les terres humides (d’énormes quantités d’eau sont nécessaires pour la protection des bourgeons). La canneberge pousse donc à l’état sauvage dans les tourbières acides d’Amérique du Nord et du Canada. Et elle est largement cultivée dans le nord-est des États-Unis et plus particulièrement dans les zones marécageuses de la Nouvelle-Angleterre.

Il s’agit d’un buisson frêle pouvant atteindre les 30cm de haut mais dont les rameaux sont rampants. Ses feuilles sont persistantes, ovales et de couleur vert olive. Ses fleurs sont petites et roses, et apparaissent entre mai et juillet. Quand aux fruits, ils ne sont produits qu’au bout de 3 ans. Ce sont de petites baies rouges, de forme ronde ou rappelant la forme d’une poire. Ces baies, qui sont elles-mêmes appelées canneberge, servent à la fabrication d’un jus plutôt acide, couramment consommé en Angleterre et en Amérique du Nord.

Le nom ‘‘canneberge’’ serait vraisemblablement en relation avec le fait que sa tige terminale portant la fleur ressemblerait à une canne de berger. Le terme anglais ‘‘cranberry’’ viendrait de l’ancien nom américain de la plante ‘‘crane-berry’’ signifiant ‘‘baie de grue’’. Cette dénomination semble faire référence à la similitude entre la fleur et la tête d’une grue (l’oiseau).

Canneberge : histoire et origines


Les amérindiens ont commencé très tôt à utiliser les baies sauvages de canneberge, qu’ils nommaient ‘‘Atoka’’. Malgré leur extrême acidité, elles faisaient partie de leur alimentation de base. Mais ils en connaissaient aussi déjà leurs qualités thérapeutiques. Ils l’appliquaient localement sous forme de poudre pour désinfecter et permettre la cicatrisation des plaies. Et par voie orale, ils l’utilisaient pour traiter certaines infections urinaires.

Ce sont les amérindiens qui firent découvrir la canneberge aux premiers colons, ainsi qu’aux navigateurs, qui l’utilisèrent pendant près de deux siècles (du 17ème au 19ème siècle) pour prévenir le scorbut, une affection provoquée par une carence en vitamine C. On ne comprit que beaucoup plus tard que cette propriété était logique, les petites baies rouges étant riches en vitamine C.

La plante est cultivée pour la première fois en Grande-Bretagne par le botaniste anglais Joseph Banks, puis aux USA au 19ème siècle. Dès 1923, donc bien avant l’utilisation des antibiotiques (introduits à partir des années 40), des médecins américains prescrivaient de la canneberge à leurs patients atteints d’infections urinaires récidivantes.

Mais ce n’est que dans les années 80 que l’on a semble-t-il trouvé une explication scientifique à cet effet bénéfique : certains constituants de la plante modifieraient la composition chimique de l’urine, empêchant ainsi la fixation des bactéries, notamment Escherichia Coli, aux parois des voies urinaires.

De nos jours, elle est toujours usitée dans ce sens car elle réduit le recours aux antibiotiques chez les femmes souffrant d’infections chroniques du système urinaire. De nombreuses études cliniques récentes ont confirmé que l’ingestion de canneberge permettait de réduire de manière significative (20 à 50%) le nombre d’infections urinaires par an.

Elle est également utilisée tout simplement pour la boisson acide qu’elle fournit, qui est très appréciée par les nord-américains et les anglais. Et chaque année, à Thanksgiving, elle est consommée en accompagnement de la dinde puisqu’elle entre dans la composition de la sauce anglaise. Elle est aussi traditionnellement employée en Suède pour la boisson acidulée et la préparation de certains plats très typiques.

Canneberge : constituants principaux


La baie de canneberge est un fruit riche en polyphénols : des flavonoïdes (pigments responsables de la coloration des fleurs et des fruits, source importante d’antioxydants) et un polyphénol de la classe des stilbénoïdes, le resvératrol.

Flavonoïdes :
- Proanthocyanidines de type A ou PACs ( : tanins condensés) qui contribuent à diminuer la fixation de certaines bactéries telles que Escherichia Coli sur les parois des voies urinaires. N’étant plus en mesure de se développer normalement, ces bactéries pathogènes sont alors évacuées avec l’urine, au cours de la miction
- Flavonols (flavonoïdes aux propriétés antioxydantes importantes)
- Anthocyanines (coloration rouge)



Mais elle contient aussi : 
- Resvératrol
- Vitamine C
- Divers acides organiques.

Canneberge : Partie utilisée en phytothérapie


Les plants ne donnent de fruits qu’à partir de 3 ans mais peuvent produire pendant presque 100 ans. La récolte a lieu de fin septembre à début octobre. Les fruits mûrs sont alors détachés du reste de la plante, isolés puis mis à sécher et nettoyés.

Canneberge : propriétés


Certaines molécules entrant dans la composition de la canneberge semblent inhiber les adhésines sécrétées par les bactéries, les empêchant ainsi de se fixer aux parois. La canneberge contribue donc à désinfecter les voies urinaires.

Elle est ainsi utilisée pour :
- Prévenir les infections urinaires récidivantes
- Prévenir la crise de cystite (inflammation de la paroi de la vessie, le plus souvent d’origine infectieuse, causée par une prolifération anormale de bactéries à l’intérieur de la vessie)
- Traiter les troubles dus à une faible élimination urinaire comme l’hypertrophie de la prostate ou l’inflammation de la vessie
- Prévenir l’apparition de calculs urinaires
- Traiter les ulcères gastriques et duodénaux causés en grande partie par une bactérie, Helicobacter pylori (à l’étude)
- Prévenir l’apparition de caries dentaires, en empêchant les bactéries de s’accrocher à la paroi des dents ;

D’autre part, la canneberge, de part sa composition, est fortement anti-oxydante, c'est-à-dire qu’elle permet de neutraliser les radicaux libres présents dans l’organisme et donc de prévenir les diverses maladies liées au vieillissement.

On pourrait donc envisager qu’elle puisse :
- Prévenir la maladie cardiovasculaire : en permettant d’élever le taux de bon cholestérol et en empêchant l’agrégation plaquettaire, on pourrait prévenir ainsi le risque d’athérosclérose par un dépôt de cholestérol dans les artères (à l’étude par des chercheurs québécois).
- Prévenir certaines déficiences liées à l’âge (à l’étude dans la prévention de la maladie d’Alzheimer).
- Prévenir certains cancers, tels que ceux du sein, du poumon, du colon et de la prostate (à l’étude).

Par contre, il est important de souligner le fait que la canneberge n’est en aucun cas un traitement de l’infection urinaire : une fois celle-ci installée, la plante sera inefficace.

Canneberge : posologie


La canneberge est vendue en pharmacie sous forme de compléments alimentaires (gélules, comprimés, sachets). Dans le cadre de la diminution du risque d’infection urinaire, il est recommandé de consommer 36mg de PACs par jour, pendant une dizaine de jours. Cette dose quotidienne a été validée par l’AFSSAPS.

Les extraits secs de fruits de canneberge titrés à 10% de PACs sont ainsi pris sous forme de gélules de micro-granules, à raison de 180mg 2 fois par jour. Il est conseillé également de boire beaucoup d’eau (au moins 2l) durant la journée, tout au long du traitement et de faire des cures régulières, afin d’éviter les récidives.

La canneberge peut aussi être consommée fraîche, séchée, sous forme de jus pur (boire environ 80 à 160ml par jour) ou de mélange (canneberge additionnée d’eau et de sucre : en boire 250 à 500ml par jour).

Canneberge : mise en garde dangers


Il est recommandé d’être très prudent si l’on est sous traitement à base de Warfarine (principe actif présent dans la Coumadine) ou de tout autre anticoagulant car la canneberge pourrait augmenter l’effet anticoagulant de ces médicaments et donc causer des saignements abondants.

Des dosages réguliers de prothrombine peuvent rassurer le patient mais le plus simple est peut-être d’éviter la prise de canneberge. Attention également en cas de maladie rénale et suivre alors l’avis du médecin. Il est fortement conseillé que les diabétiques consomment la canneberge sous forme de gélules ou de jus pur non sucré.

Associations avec d'autres plantes


Tout d’abord, le conseil de base pour éviter les infections urinaires ou leur récidives, c’est de boire beaucoup : car plus on boit, plus on urine, et plus on urine et moins les germes stagnent dans la vessie et ont le temps de se multiplier. Pour la même raison, il est conseillé de faire pipi après tout rapport sexuel, passage en piscine, bain dans un jacuzzi, … par exemple. Ceci afin d’éliminer immédiatement les bactéries qui auraient eu le temps de s’introduire dans la vessie.

Il peut également être judicieux de changer de méthode en ce qui concerne la toilette intime : l’absence d’hygiène est certes un problème majeur, mais l’excès d’hygiène n’est pas idéale non plus, car il à tendance à détruire les ‘‘bonnes’’ bactéries et à favoriser la multiplication des ‘‘mauvaises’’. Il faut donc éviter les produits désinfectants, trop décapants, privilégier au contraire les savons doux au PH physiologique, et ne pas utiliser de savon à l’intérieur du vagin.
- Infection urinaire aiguë : Busserole + Canneberge (en traitement de 10 jours renouvelable tous les 2mois pour éviter une récidive)
- Infection urinaire récidivante : Canneberge + Pissenlit



  

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