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La phytothérapie est-elle dangereuse ?


Non, la phytothérapie n’est pas dangereuse, il suffit de respecter quelques règles très simples



Les sceptiques ou les lobbys pharmaceutiques utilisent l’argument fatidique pour décrédibiliser la phytothérapie : c’est dangereux quand on fait de l’automédication.

En fait, ils réfléchissent selon leurs propres bases : la médecine et la chimie correspondante est dangereuse en automédication et comme pour eux la santé n’est que du soin, en aucun cas de la prévention : ils se plantent.
phytothérapie et perte de poids
Dans cet article, on va essayer de les éduquer et de les instruire un peu (vaste programme).

C’est quoi la phytothérapie ?



C’est une méthode de prévention et parfois de soin qui vise à utiliser les plantes pour optimiser ou déclencher des réactions de défense de l’organisme pour répondre aux attaques ou pour mieux fonctionner.

Contrairement à la médecine moderne qui n’utilise que les principes actifs de la plante, la phytothérapie utilise principalement le produit brut. Le postulat est que la synergie des composants est plus intéressante et protecteur que le composant seul.

L’exemple le plus connu est l’aspirine. La base de ce médicament est une molécule végétale (saule blanc). Au final, l’aspirine est un produit présentant plus de contre-indications et d’effets néfastes que le saule blanc utilisé sous forme d’infusion.

La différence entre la prévention et le soin



Contrairement aux médicaments qui ne visent que l’effet curatif (soigner), la phytothérapie est avant tout là pour prévenir.

Chaque aliment présente un intérêt (faible ou fort) pour notre fonctionnement. La consommation de fruits, par exemple, apportent des vitamines, des minéraux et des fibres permettant à notre organisme de fonctionner. C’est la phytothérapie, la prévention.

Par contre, lorsque l’on cherche à associer les différents végétaux pour en optimiser les effets, nous ne sommes plus dans la phytothérapie, mais dans la médication.

Pour donner un exemple, si votre alimentation manque de vitamines et que vous êtes fatigués, vous pouvez en consommer pour remettre les niveaux comme il faut. Par contre, si le déséquilibre est trop grand ou s’il a été maintenu sur une durée trop longue (on parle alors de carence), il faudra soigner en apportant précisément les vitamines et/ou minéraux fautifs.

Les différentes phytothérapies



On arrive logiquement à la définition des 3 pratiques courantes de la phytothérapie :
- L’utilisation des végétaux dans l’alimentation. C’est la partie prévention, rééquilibrage des fonctions normales de l’organisme.
- L’utilisation traditionnelle des plantes pour leurs effets sur la santé. C’est une médecine ancestrale, basée sur des connaissances empiriques. L’empirisme disparaît progressivement au fur et à mesure des études faites sur les plantes. Elle est notamment utilisée dans la médecine des pays pauvres. L’objet de cette pratique est la combinaison des plantes pour en retirer plus d’effets sur un problème précis ;
- L’utilisation prophylaxie. C’est l’utilisation d’une seule plante pour un effet. On ne recherche pas la combinaison des plantes pour en optimiser les effets.

La phytothérapie au sens occidental du terme est donc l’utilisation des végétaux dans l’alimentation (tiret 1) et en rééquilibrage (tiret 3). Quant à elle, la phytothérapie traditionnelle est de la médecine visant à soigner une personne.

Alors, danger ou non ?



En dehors de l’utilisation de certaines plantes non comestibles (laurier-rose et le laurier-cerise par exemple), l’utilisation de plantes dans l’alimentation est une pratique sans danger, courante (sinon nous ne pourrions plus manger de légumes et fruits). L’ajout ou l’augmentation de certaines d’entre elles pour rééquilibrer des déficits ou des carences passagères l’est également. En fait, on peut la comparer à la consommation des champignons : aucun danger à partir du moment où l’on reconnait ces derniers (ou que l’on a un pharmacien ou un connaissant à disposition)

Par contre, l’usage de la médecine traditionnelle est une pratique clairement médicale et n’est pas ce que l’on appelle communément de la phytothérapie. D’ailleurs, dans les pays où elle est utilisée (souvent en l’absence de médecine moderne), c’est le corps médical qui l’utilise dans les hôpitaux. Pourquoi ? Parce que cela nécessite de connaître les effets d’une amplification possible sur l’organisme (cf. l’aspirine) et donc l’état réel du malade pour anticiper les risques éventuels.

Donc, non la phytothérapie n’est pas dangereuse à partir du moment où l’on parle d’alimentation. Par contre, si l’on parle d’automedication, elle peut clairement le devenir.


  

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